Qui de mieux pour nous parler des mondes d’après que le plus farfelu et décalé des auteurs de science-fiction ? Actif en écriture depuis les années 1970, il se fait connaître d’un public plus large avec son premier recueil de nouvelles : Kosmokrim (1985). Ses romans chez Présence du Futur, parmi lesquels Narcose et Une soirée à la plage, l’établiront comme une voix majeure du genre, suscitant des comparaisons avec Philip K. Dick, J.G. Ballard ou même David Cronenberg. Auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages chez La Volte, il a reçu le Gro Prix littéraire en 2019 pour L’Enfer des masques. Son univers psychédélique, organique et mutant entretient des liens très forts avec la musique et le cinéma, raison de plus pour en faire un des invités d’honneur de cette nouvelle édition du Fifigrot.
Credi 16/090 à 18h | Floury Frères | Entrée libre
Rencontre avec l’auteur autour de ses œuvres et sa vision des mondes d’après.
Credi 16/09 à partir de 19h45 au Gaumont
Tarif spécial pour la soirée : 9€ les deux séances
à 19h45
LA DIXIÈME VICTIME
d’Elio Petri
avec Marcello Mastroianni, Ursula Andress, Elsa Martinelli
(Italie/France, 1967, 1h32, VOSTFR)
« Contre la menace de guerre planétaire, inscrivez-vous à la grande chasse ! »
Sorti la même année qu’Alphaville de Jean-Luc Godard, autre objet dystopop, La Dixième victime peut être considéré comme une satire néo-formaliste de la société du spectacle. Avant d’envoyer la classe ouvrière au paradis, Elio Petri entraîne Marcello Mastroianni et Ursula Andress dans une intrigue surréaliste et paranoïaque au sein d’un monde entièrement privatisé imaginé par Robert Sheckley et évoquant les univers de Philip K. Dick ou Alain Damasio. Bang ! (J. Barbéri)
précédé de
CONTE BARBARE de Pierre Schumacher (France, 1991, 15′)
Dans la maison des lunatiques, où il est enfermé, Monsieur Penel se souvient: sa boutique, une charcuterie, et sa femme, dont il ne savait plus dans les derniers instants si elle était femme ou si elle devenait truie. Un jour, il prit une décision…
à 21h45
ANTIVIRAL
de Brandon Cronenberg
avec Caleb Landry Jones, Sarah Gadon, Malcolm McDowell
(Canada, 2012, 1h44, VOSTFR)
On retrouve dans Antiviral ce frisson ressenti en pénétrant dans l’interzone du Festin nu, dans le Vidéodrome des premières opérations cinématographiques de David Cronenberg. Brandon poursuit le processus de contamination cher à l’auteur de La Mouche en imaginant une clinique qui vend des doses de virus contractés par des stars à leurs fans. Une petite injection grippale made in Leonardo di Caprio ou Brad Pitt pour la route ? Miam ! Mais attention au marché noir, un virus peut toujours en cacher un autre ! (J. Barbéri)