Vendredi 22 septembre à 19h – American Cosmograph

Avant le culte d’Eraserhead et la renommée à suivre, le réalisateur d’Elephant Man, Blue Velvet et Twin Peaks a commis tout un tas d’expérimentations visuelles et sonores, en parallèle à son activité de peintre et ses études en art. Ses premiers courts-métrages à la fin des années 1960 s’appréhendent comme des toiles en mouvement qui auraient intégré le son. Les formes, matières et collages musicaux créent des abstractions mystérieuses et oniriques, sans aucun équivalent dans le monde cinématographique. Entre chef d’œuvre spectral et poignant (The Grandmother, 1970), étrange condensé de peur sur fond de comptines et de cris (The Alphabet, 1968), film-painting pour installation d’art contemporain (Six Figures Getting Sick, 1966), exercice sous contrainte (Premonitions Following an Evil Deed, 1995) ou boutade à l’humour fort singulier (The Amputee, 1974), les courts de Lynch révèlent les tourments d’un esprit libre qui utilise le cinéma comme une forme d’art absolue mêlant sculpture, peinture, création musicale et arts plastiques. Denses et fragmentés, ces films nous donnent à voir toute la complexité d’une œuvre qui invente son propre vocabulaire et ne suit aucune logique. Unique, visionnaire et hantée.

Courts-métrages en versions numériques restaurées supervisées par David Lynch

En présence de Nils Bouaziz de Potemkine Films.

Séance accompagnée d’une performance de Helena Patricio, en hommage à l’univers de Lynch.

Actrice, contorsionniste et performeuse, Helena Patricio fonde en 2014 avec Sotho le Château H : une fabrique artistique underground dans la région de Toulouse. En parallèle de son parcours cinématographique dans des séries A, B et Z, elle se produit régulièrement avec la Cie Exos.

+ surprises…

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer