60 artistes internationaux rassemblés autour d’un hommage au cinéma Mondo, ces faux-documentaires qui rassemblaient des images recueillies aux quatre coins du monde, parfois tragiques, parfois comiques, souvent choquantes et absurdes. En s’inspirant des affiches, visuels et musiques de cette grande époque du cinéma d’exploitation des années 60/70, cette Mondo-exposition plongera avec imagination et humour dans un véritable freakshow graphique, faisant la part belle aux reporters de l’innommable.
En collaboration avec la galerie Le Mat. Commissaire : Nils Bertho.
Galerie des public – Les Abattoirs, musée – Frac Occitanie – 18-21 septemb’ de 12h à 18h
Vernissage Sadi 21/09 à 12h30
SOIRÉE MONDO
Samedi 21/09 à partir de 20h – American Cosmograph
Tarif spécial soirée : 9€ les deux séances
L‘AMÉRIQUE INTERDITE
de Romano Vanderbes
(États-Unis, 1980, 1h42, 35 mm, VF)
Interdit aux moins de 16 ans
La trilogie des This is America fut une des plus connues du genre Mondo, et son second volet, L’Amérique interdite, sûrement le plus fun de tous ces documentaires mêlant vrai et faux. Passant du coq à l’âne avec une voix off toujours emphatique et dans un esprit proche du zapping télévisuel, cette exploration de la face cachée de l’Amérique anticipe l’humour grolandais avec une bonne dose de scènes topless en prime. Nonnes karatékas, gogo danseurs, rats géants, bordels canins, mangeurs d’asticots, gourous paraplégiques, prêtres cocaïnomanes, entarteurs super-héros et punks/politiciens (avec Jello Biafra des Dead Kennedys) sont rassemblés dans cette fête hédoniste, chaotique et jouissive jusqu’à la perte d’innocence. Ami(e)s du bon goût, passez votre chemin !
Sadi 21/09 à 20h – American Cosmograph
LA FRANCE INTERDITE
de Gilles Delannoy, J.-P. Imbrohoris et Jean-Pierre Garnier
(France, 1984, 1h27, 35 mm)
Interdit aux moins de 16 ans
Le Mondo a connu de beaux jours en France des années 1960 jusqu’aux années 1980. Exploration des dessous d’une France libertine, païenne et déviante, La France interdite est devenu mythique, notamment grâce à sa BO électronique signée André Georget. L’aspect reportage et pseudo intello (citation de Shakespeare à l’appui) n’a au bout du compte qu’un but : montrer de la fesse ! Soirées privées, clubs gay, auditions pour film X, orgies satanistes et pratiques rurales plus incongrues, pour un condensé libertaire teinté de kitsch et de ridicule. Racoleur et désopilant. Un vrai plaisir coupable.
Sadi 21/09 à 22h – American Cosmograph