À GENOUX LES GARS
d’Antoine DESROSIÈRES
(France, 2018, 1h38)
avec Souad Arsana, Inas Chanti, Sidi Mejai, Mehdi Dahmane
Après son moyen-métrage Haramiste, dans lequel deux sœurs musulmanes (les fabuleuses Souad Arsane et Inas Chanti) discutaient des heures de religion, d’amour ou de sexe, Antoine Desrosières poursuit l’histoire de ses personnages dans À genoux les gars. Il est question ici de chantage pour une sex-tape.
Le film dresse un portrait sans fard de l’adolescence et dans des séquences d’une ambiguïté surprenante (où commence et s’arrête le désir, le consentement ?) et grâce à la gouaille drolatique de nos héroïnes, féminisme et loi du talion n’auront jamais fait aussi bon ménage.
Vendredi 21/09 à 17h | Samedi 22/09 à 21h20 au Cratère