TRILOGIE // Divine (Glen Milstead)
Acteur et chanteur drag-queen américain, Divine a été l’égérie aux formes plantureuses du cinéma de John Waters. Tour à tour femme au foyer, marginale scato, Divine est passée de la reine de l’underground trash à l’icône pop lors de son rôle dans Hairspray.
HAIRSPRAY
de John Waters avec Ricki Lake, Divine, Debbie Harry, Sonny Bono (1988, U.S.A, 1h32)
Baltimore 1962. Une jeune fille grassouillette s’impose dans la célèbre émission de danse « The Corny Collins Show » et milite pour la tolérance et l’intégration. Ode à l’acceptation des différences, Hairspray est un film délicieusement kitsch, une sucrerie pop tout autant qu’une déclaration d’amour frénétique aux sixties.
Ce goût pour les personnages loufoques et les laissés-pour-compte, cet humour décalé, cette tendre fascination pour la méchanceté, ces trouvailles brindezingues sont les marques de fabrique de John Waters. Ici, ce sont les coiffures en choucroute qui définissent la psychologie des personnages et la danse des cafards vous colle l’irrésistible envie d’envoyer valser votre fauteuil et rock and roller en compagnie de la plus belle femme du monde, le travesti Divine.
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Projection unique le mercredi 17 septembre à 19h15 à la Cinémathèque
I AM DIVINE
de Jeffrey Schwarz avec Divine, John Waters, Michael Musto (2013, U.S.A, 1h26)
À l’occasion des 25 ans de la disparition de Divine, le documentariste nous conte sa fabuleuse histoire : du jeune homme en surpoids de Baltimore au drag queen de renommée internationale qu’il est devenu grâce à sa collaboration avec John Waters. Faisant fi des idées préconçues à propos des cannons de beauté, d’identité sexuelle et de sexualité, Divine est le symbole absolu du marginal devenu égérie underground. Le film, mené par les grands qui l’ont accompagné, lui rend un vibrant hommage.
Projection unique le mercredi 17 septembre à 22h à l’ABC
POLYESTER
de John Waters avec Divine, Tab Hunter, Mink Stole (1981, U.S.A, 1h26)
C’est dans la ville de Baltimore que se déroule la drôle de vie de Francine (Divine). Avec un mari pornographe qui la trompe et la méprise, un fils fétichiste « écraseur d’orteils » et une fille dévergondée, Polyester suit la descente aux enfers d’une mère de famille. Comme dans les précédents films de Waters (Pink Flamingos, Female Trouble, Desperate Living), la mère subit les pires outrages, les plus viles humiliations et tente tout son possible pour que sa famille reste soudée.
Découvrez le premier film en odorama de l’histoire du cinéma. Le principe ? À l’entrée de la salle, nous vous fournirons une carte avec des cases que vous devrez gratter à chaque fois que le numéro correspondant s’affiche sur l’écran.
Projection unique le dimanche 21 septembre à 19h40 à Utopia Toulouse