de Jean-Luc Godardet, Jean-Pierre Gorin (1972, France, 1h35)

 

Une usine en lutte, avec piquet de grève et séquestration du patron, dans la France de l’après-mai 68. La France du temps où Godard faisait des enquêtes sur les séquestrations dans les usines Perrier de Vergèze et Batignolles à Nantes. Deux jours après le dernier clap du film, le militant maoïste Pierre Overney était abattu par un vigile de l’usine Renault. « Tout va bien est destiné aux cent mille personnes qui sont allées à cet enterrement. » Simplement, après l’enterrement, ils sont tous partis. « Ce film est un conte destiné à ceux qui n’en tiennent aucun », dit le panneau final.

 

Projection le vendredi 18 septembre à 20h00 (Cratère)